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Nostalgie quand tu nous tiens…

En parcourant quelques pages WEB je suis “tombé” sur quelques ouvrages anciens qui m’ont remémoré mes tout débuts en électronique.
Un jour de mes 11 ans, ma mère m’emmena voir une manifestation qui n’existe plus pour cause d’accident : les 6 heures motonautiques de Paris.

Cette manifestation consistait en une course d’endurance de racers sur la seine; elle était entourée d’une multitude de stands présentant les activités d’un grand nombre d’associations. Parmi elles, mon attention avait été attirée par le stand de la LMO (Ligue Maritime et d’Outre-Mer) lequel présentait un petit bassin en eau dans lequel évoluait une maquette de bateau radiocommandé. Les visiteurs pouvaient (tour à tour) commander la maquette navigante. La séduction fut immédiate ! De là partit un long chemin qui allait aboutir à ma carrière d’électronicien.

Les programmes scolaires de l’époque ne réservant pas beaucoup de place à l’électronique, conséquence : le peu d’argent de poche que je recevais (en fonction de mes résultats scolaires) fut aussitôt investi dans un ouvrage devenu mythique “plans de télécommande de modèles réduits” de M. Charles Pepin et aussi un autre ouvrage de référence “La radio, mais c’est très simple” (oui, c’est ce qu’on vous dit au début 😆 )…

Disparition des V.O.R.

Le site AEROBUZZ signale que le Conseil de Défense Ecologique a décidé de supprimer les balises V.OR. pour faciliter l’implantation d’éoliennes…! À l’heure où se pose la question des redondances de la navigation par satellites et compte-tenu des frais de modification des aéronefs (un simple GPS ne suffira plus) ces démantèlements annoncés provoquent des réactions “très contrastées”.
Certes le V.O.R. aura fait les beaux jours de la radionavigation depuis sa création et jusqu’à ce jour. Mais les progrès de la navigation par satellites couplée aux possibilité de calcul des FMS ont fini par le supplanter parmi les compagnies aériennes, sans toutefois le faire complètement disparaître. Cependant, compte tenu des coûts d’équipement, beaucoup d’aéronefs (particuliers et aéroclubs) ne pourront s’offrir le luxe d’une rénovation.
Reste encore le problème de la sécurité : pour revendiquer une navigation IFR les aéronefs doivent être équipés de deux (x 2) équipements de radionavigation pour assurer une redondance; ce qui augmente encore plus le budget.

La décision s’appuie sur le fait que les pales des éoliennes en rotation perturbent le rayonnement des balises V.O.R. et que, par conséquent, les servitudes aéronautiques interdisent leur implantation dans un rayon de

MATLAB et GPS

Dans un précédent article j’ai exposé les principes de fonctionnement du GPS. La lecture de ces pages ayant inspiré plusieurs lecteurs, je reçois de plus en plus de demandes de renseignements à ce propos, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Parmi ceux-ci il en est qui souhaitent réaliser une maquette ou une simulation sur MATLAB (TP scolaire ou simple curiosité peu importe); nombreux sont ceux qui peinent à comprendre le principe et le fonctionnement d’un étage essentiel des récepteurs : le corrélateur.
Je mets en garde les amateurs, la compréhension de cet étage nécessite des connaissances électroniques et mathématiques approfondies.

Je n’ai pas l’intention de développer ici un cours magistral sur ce sujet. Mais, pour faciliter la tâche à ceux qui s’en sentent l’énergie, je vous propose ci-dessous quelques liens

L’OMEGA

Ceux parmi-vous qui êtes, comme moi, allés voir ce petit coin de France qu’est l’île de la Réunion avant 1999, n’ont pas manqué de remarquer ce gigantesque pylône haubané plus haut que la tour Eiffel, près de Saint Paul, au lieu dit “La plaine Chabrier”. Les réunionnais leur ont certainement dit “c’est l’antenne OMEGA”.
À  la question “à quoi çà sert ?” et selon le niveau de connaissance de votre interlocuteur, on vous a peut-être répondu “c’est pour les bateaux !”.
Vous voilà bien avancés. En fait l’OMEGA était un système de radionavigation dont la couverture était mondiale. Elle permettait aux bateaux, sous-marins et avions de connaître leur position avec une précision acceptable presque partout dans le monde.
Mais depuis on a inventé le GPS, lequel a sonné le glas de pas mal d’autres moyens de radionavigation.

Mais comment s’y prenait-on pour couvrir la terre entière sans satellites ? Allez, hop ! Un t’it cours, c’est par ici

Si vous aimez les anecdotes aéronautiques authentiques, voici quelques lignes écrites par un ancien de la Sté CROUZET.

Le TACAN

Encore un truc pour les militaires allez vous me dire; et vous aurez raison. À l’origine le TACAN a été inventé pour permettre le ralliement des aéronefs aux portes-avions de l’US NAVY.

Sa précision, pour l’époque, l’a finalement fait adopter par presque tout ce qui vole, même les civils, c’est dire si ses qualités sont reconnues.

Comme beaucoup d’autres moyens de radionavigation, le TACAN a été développé au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais son impulsion définitive fut motivée par les besoins en radionavigation au cours de la guerre de Corée.

Ce standard mondial s’est finalement imposé dans toutes les armées modernes grâce à sa capacité de mise en oeuvre rapide et cela sous toutes les latitudes. Son heure de gloire s’est prolongée jusqu’à l’arrivée du GPS.

La mesure des distances en aviation

 

Après quelques temps passés à rassembler les données nécessaires à la rédaction d’un article sur le D.M.E., voici une nouvelle page décrivant les principes de ce moyen de radionavigation.

La connaissance des distances par rapport à certaines références terrestres permet, en complément des informations d’azimut du même point, de déduire la position de l’aéronef en coordonnées polaires.

Pour réaliser ce challenge le D.M.E. (Distance Measuring Equipement) a été créé.

Du nouveau dans les pages

Voici quelques temps que mes pages dédiées à la radionavigation ne proposaient guère de nouveautés. Il y avait comme du relâchement…
Eh-bien voici une petite dernière consacrée à la navigation hyperbolique à l’aide du DECCA, et non du chocolat d’une marque bien connue 😆 .

Peu utilisé dans l’aéronautique, ce système a fait le bonheur de nombreux professionnels de la mer avant d’être supplanté par le G.P.S.
Encore aujourd’hui ses supporters militent pour faire que ce système soit considéré comme secours du G.P.S. au cas où ce dernier viendrai à faire défaut.
Après pas mal de recherches, pas toujours évidentes, votre serviteur s’est mis au clavier pour vous rédiger ces quelques pages.

Bonne lecture.

La radionavigation avant le G.P.S.

Je vous l’avais annoncé dans mon post précédent, de nouvelles pages arrivent pour décrire quelques systèmes de radionavigation anciens.

Un article décrivant le premier système de radionavigation hyperbolique vient d’être mis en ligne : le LORAN, né au cours de la seconde guerre mondiale. Il préfigure de nombreux autres systèmes ayant une ambition, assurer une couverture mondiale.
Cet objectif fut complètement atteint par la suite avec le système OMEGA.

Mais, patience, le tour de sa description viendra… En attendant commençons par le début de l’histoire.

Les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître…

Lorsque j’ai commencé à apprendre le dépannage des équipements électroniques, les émetteurs étaient équipés de lampes dont la taille était équivalente celle d’une bouteille de bordeaux, les tensions des plaques (les puristes disent les anodes) atteignaient couramment des valeurs supérieures à 1000 volts (çà imposait le respect), les appareils de mesures n’étaient pas encore digitaux, chaque changement de fréquence nécessitait un nouvel étalonnage du cadran, lequel était entièrement mécanique.

De la simple triode jusqu’aux magnétrons en passant par le nuvistor, j’ai parcouru cette odyssée jusqu’à ce que le transistor, puis ensuite les circuits intégrés, viennent remplacer ces composants.

Le site de Claude Paillard (F9OE) retrace l’évolution de ce composant, indispensable pour l’époque, en y détaillant tous les aspects de son fonctionnement.
Enfin, une vidéo montre la fabrication artisanale (enfin, presque) d’une triode.
L’intérêt est autant technique que historique.

N’oublions pas que ces technologies pionnières sont à la base de notre savoir faire en électronique moderne, principalement en radioélectricité.

Quand la terre se contracte… le temps aussi

Début 2016, le monde scientifique en émoi annonçait avoir réussi à mesurer les ondes gravitationnelles. Depuis Newton, la science avait le sentiment que le temps n’était pas figé et qu’une heure ne durait pas une heure. Albert Einstein, dans sa théorie de la relativité générale, avait prédit l’existence des ondes gravitationnelles. Mais l’existence même de ce phénomène échappait à toute mesure étant donné l’infime déformation de l’espace-temps et la faible sensibilité des méthodes de mesure de l’époque.

Pourtant en 1933 l’observation de pulsars (PSR B1913+16) permit de disposer d’indices sérieux confirmant l’existence de ce phénomène et par là même la justesse de cette théorie. Enfin en 2015 à l’aide d’interféromètres laser la première mesure des ondes gravitationnelles est réalisée, ouvrant un nouveau champ exploratoire à l’astrophysique.

Vous allez me dire “il est gentil le R’né” mais pour nous autres randonneurs on en a rien à f…..

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