Lorsque j’ai commencé à apprendre le dépannage des équipements électroniques, les émetteurs étaient équipés de lampes dont la taille était équivalente celle d’une bouteille de bordeaux, les tensions des plaques (les puristes disent les anodes) atteignaient couramment des valeurs supérieures à 1000 volts (çà imposait le respect), les appareils de mesures n’étaient pas encore digitaux, chaque changement de fréquence nécessitait un nouvel étalonnage du cadran, lequel était entièrement mécanique.
De la simple triode jusqu’aux magnétrons en passant par le nuvistor, j’ai parcouru cette odyssée jusqu’à ce que le transistor, puis ensuite les circuits intégrés, viennent remplacer ces composants.
Le site de Claude Paillard (F9OE) retrace l’évolution de ce composant, indispensable pour l’époque, en y détaillant tous les aspects de son fonctionnement.
Enfin, une vidéo montre la fabrication artisanale (enfin, presque) d’une triode.
L’intérêt est autant technique que historique.
N’oublions pas que ces technologies pionnières sont à la base de notre savoir faire en électronique moderne, principalement en radioélectricité.
Début 2016, le monde scientifique en émoi annonçait avoir réussi à mesurer les ondes gravitationnelles. Depuis Newton, la science avait le sentiment que le temps n’était pas figé et qu’une heure ne durait pas une heure. Albert Einstein, dans sa théorie de la relativité générale, avait prédit l’existence des ondes gravitationnelles. Mais l’existence même de ce phénomène échappait à toute mesure étant donné l’infime déformation de l’espace-temps et la faible sensibilité des méthodes de mesure de l’époque.
Pourtant en 1933 l’observation de pulsars (PSR B1913+16) permit de disposer d’indices sérieux confirmant l’existence de ce phénomène et par là même la justesse de cette théorie. Enfin en 2015 à l’aide d’interféromètres laser la première mesure des ondes gravitationnelles est réalisée, ouvrant un nouveau champ exploratoire à l’astrophysique.
Vous allez me dire “il est gentil le R’né” mais pour nous autres randonneurs on en a rien à f…..