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Méfiez vous des contrefaçons !

Ça y est les vacances sont arrivées. Vous voilà en train de préparer vos bagages et parmi ceux-ci votre appareil photo numérique.
Toujours soucieux de ne pas perdre une seule image de votre périple, vous vous mettez en chasse d’une carte mémoire supplémentaire. Votre moteur de recherche préféré vous déniche le modèle désiré à un prix défiant toute concurrence. Vous voici prêt à cliquer sur la bonne affaire. Mais êtes vous sûr de faire une bonne affaire ? Attention ! Les offres à bas prix cachent souvent des contrefaçons avec leur corollaire : des performances sans rapport avec le modèle convoité.

Pour ne pas vous faire piéger, lisez donc cet article de Les Numériques. Un homme averti en vaut…

Bonne lecture et soyez vigilants lors de vos achats.

La Réunion, comme si vous y étiez…

Google TrekkerGoogle crée la surprise en proposant à l’internaute de parcourir les chemins de randonnées de l’île de la Réunion avec Street view.

De belles balades dans son fauteuil, sans fatigue et sans dépenser trop 😀
Allez, je vous téléporte sur le sentier de La Roche Ecrite ? Vous pourrez ensuite redescendre vers Camp Mamode, puis Saint-Denis cool.
Cette prouesse est rendue possible grâce au Google Trekker, un sac à dos un peu spécial, lequel contient un G.P.S., 15 caméras, lesquelles enregistrent en permanence les 360° qui entourent le randonneur-porteur.
N’enviez pas ce salarié un peu spécial car il transporte 18 kg sur son dos pour avoir le plaisir de randonner sur les plus beaux sentiers de la planète. Heureusement ses sorties sont limitées à 3 heures, le reste du temps il le passe devant son ordinateur, histoire de soulager ses vertèbres.

C’est ainsi que 255 km de sentiers de randonnée du “ti pays” ont été enregistrés pour le plaisir des yeux. Si, comme moi, vous avez le mal du pays, alors hop un p’tit coup de Google Street et vous voila plongé dans les délices de ces randonnées.
Le mode d’emploi est simple :

  1. Ouvrir Google Maps,
  2. Effectuer une recherche sur l’île de la Réunion, de préférence sur un lieu que vous connaissez,
  3. Glisser le petit bonhomme jaune sur les environs du sentier de randonnée choisi, les sentiers numérisés pour Google Street apparaissent alors avec un tracé en ligne bleue.
  4. Lâchez le petit bonhomme à l’endroit de la rando que vous souhaitez voir.

Le reste de la balade s’effectue comme toute navigation avec Google Street.
A déguster avec une Dodo et une assiette de bouchons. Ben quoi ? La rando çà creuse ! 😀

La photo au musée

IMG_0159J’ai toujours ressenti une profonde frustration à la lecture d’un panneau ou d’un logo m’interdisant de photographier dans l’enceinte d’un musée ou d’une exposition. Cette frustration s’est même bruyamment manifestée lors de la visite d’un certain château des Milandes. A la lecture dudit panneau, bien en vue à côté de la caisse, je décidai de quitter ma petite famille pour la laisser poursuivre seule, n’étant pas par ailleurs persuadé de l’intérêt photographique des robinets en or…
A ces mots la caissière crut bon de me questionner sur la motivation de mon abandon. Au ton employé, je présumai qu’elle percevait dans mon attitude de refus une manifestation de rejet pour ce monument incontournable du patrimoine national.
Je lui expliquais que, ne pouvant y faire les photos souhaitées, je préférais ne pas participer à la visite.
La demoiselle insista en me faisant remarquer que des photos étaient en vente dans l’inévitable boutique située sur le parcours menant à la sortie de l’édifice. Elle reçut en retour une réponse d’un ton qui oscillait entre ironie et agacement “Je souhaite pouvoir rater mes photos moi-même” !

Par delà l’anecdote, je comprends la nécessité d’interdire les photographies à l’aide du flash. J’admets que les propriétés privées interdisent carrément les photographies au nom du droit à l’image des biens (et se réservent les bénéfices de leur vente). Mais je ne supporte absolument pas que les monuments nationaux pratiquent les mêmes interdits ! Enfin, pas tous.

En effet, voici des biens culturels, pour lesquels les acquisitions restaurations et entretiens, ont été financés en grande partie par le public qui les visite grâce à ces contributions tant critiquées : les impôts. Nous sommes donc tous co-propriétaires de ces chefs d’oeuvres que l’histoire et les générations précédentes nous ont légués. Eh bien, ces co-propriétaires n’ont pas le droit de photographier ce qui leur appartient, même en respectant certaines obligations de bon sens (flash interdit, on ne touche pas les objets, on n’ouvre pas les vitrines, etc.). Que diriez-vous si l’on vous interdisait de photographier votre jardin ?

Je soumet à votre pieuse lecture cet article du site “l’Atelier des icônes”. Les mécanismes d’appropriation intellectuelle et les dégâts collatéraux de ces interdits y sont, à mon sens, détaillés avec une excellente justesse. Mesdames, messieurs, par ici la lecture

Mais là où l’on voit poindre un danger encore plus grand, c’est lorsque ces interdits touchent de plus en plus de domaines de la vie courante. Prenez, par exemple, le cas de quelques convives attablés dans un restaurant et photographiant les plats qu’ils s’apprêtent à consommer (et qu’ils payerons ultérieurement). Sans se forcer, le lecteur trouvera d’autres exemples…

A quand l’interdiction de photographier les poubelles dans une rue ? Faudra t-il, un jour, exhiber un permis de port d’arme pour avoir l’autorisation de photographier pour son plaisir ? Combien de temps encore la faculté de jouir de notre passion nous sera t-elle octroyée ?
Autant de questions dont je vous laisse le loisir et l’ironie de commenter 😉

Comme disait le chroniqueur : “je vous salue, nous vivons une époque moderne…”

Iconoclastes !

IconoclImaginez une société sans images, ou plutôt sans images représentant un humain. Par image j’entends aussi bien une photographie qu’une image au sens strict. Fini les musées avec les peintures des grand maîtres, fini les photographies de vos ancêtres, terminé les expositions de Doisneau, Depardon, Man Ray, etc. exit les publications montrant les grands sportifs (et les moins grands) en plein effort. Le 20 heures ressemblerai aux actualités radiophoniques et l’essentiel des programmes se limiterait aux aux reportages naturalistes. Les journaux et les revues ne seraient plus que des feuillets recouverts de caractères d’imprimerie ( Ceci n’enlèverai rien au talent de leurs rédacteurs. Remarquez comme je prends mes précautions, on ne sait jamais… 🙂 )

Le droit à l’image (le droit de toute personne physique à disposer de son image) est parfois, et de plus en plus, interprété de manière rigoriste par certaines personnes se trouvant involontairement dans le champ d’une prise de vue. A ce propos je n’ai pu m’empêcher d’avoir
un sourire amer à la lecture d’un article de M.Pierre Grave paru dans la revue Réponses Photo. Son témoignage est sans appel :  nous vivons dans une société de plus en plus schizophrène ! Avec l’autorisation de l’auteur, je me permet de reproduire son témoignage ici :

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