Sur un blog consacré à la randonnée on s’attendrait à trouver des articles décrivant les plaisirs d’un nouveau circuit ou d’un superbe hébergement à proximité de ce terrain de jeux.
Hélas, l’arrivée d’un indésirable chamboule tous nos projets et voilà qu’au lieu de penser à gambader nous sommes obligés de nous enfermer à la maison. Dur pour un randonneur habitué au grand air.
Malgré le risque, parfois mortel, de cette pathologie, certains de nos contemporains transgressent l’obligation du confinement que tout le corps médical nous explique pourtant à longueur de journées. Peut-être se sentent-ils invincibles ? Leur état de santé s’il est apparement bon peut cacher ce redoutable ennemi pour d’autres.
Leur vient-il à l’idée que leur égoïsme peut être la cause de décès sur d’autres ? Ces autres pourraient être leurs proches ou leurs enfants…
Avec mes petits bras je mets en ligne cette vidéo où 2 médecins essayent, à leur manière, de faire comprendre cela à un maximum de personnes.
A tous ces inconscients qui croient que les vacances sont arrivées je leur dis RESTEZ CHEZ VOUS !
Ne sortez que pour faire vos courses et arrêtez de vous embrasser ou de coller votre voisin dans les files d’attente, toussez ou éternuez dans votre manche, arrêtez de postillonner sous le nez de votre voisin !
C’est à ce prix que nous retrouverons le plaisir de belles randonnées…
D’ailleurs, mettez donc à profit cette période de confinement pour préparer avec envie vos prochaines sorties. Le plus beau voyage n’est-il pas celui que l’on n’a pas encore fait ?
Depuis 2016, sous l’impulsion du Parlement Européen, les sites utilisant des cookies, dans le but de collecter des données personnelles, sont dans l’obligation de permettre au “surfeur” d’effectuer son choix de manière “libre, spécifique, éclairée et univoque“.
Fort de ce règlement Européen, les sites Internet ont vu depuis, fleurir un tas de fenêtres popup avec un tas de cases à cocher rendant le surf des internautes de plus en plus pénible. Et beaucoup d’entre-nous ne comprennent pas vraiment ce qu’ils cochent tant les explications sont absconses. Mais pour la plupart nous avons fait contre mauvaise fortune bon coeur en cochant, souvent au hasard, les case de cette fichue fenêtre qui nous empêche de consulter le site visité. ce faisant, peut-être avons nous péché par précipitation ?
La récente crise des gilets jaunes a révélé un certain nombre de limites de notre système social, politique, économique. Certes ces limites étaient connues bien avant, mais l’ensembles de la classe politique faisait semblant de ne pas les voir et les administrés s’en accommodaient comme un mal nécessaire. Puis un seuil a été atteint. L’élément déclencheur étant la hausse des taxes sur les carburants. Cependant bien d’autres abus fiscaux se cachaient derrière et depuis longtemps : baisse du pouvoir d’achat pour la majorité des français, matraquage de l’opinion publique sur le thème de l’état providence (comme si les contribuables y étaient pour quelque chose), discours écologique sans nuances impliquant sans cesse de nouveaux prélèvements, culpabilisation des personnes en recherche d’emploi (certains profiteurs abuseraient de l’assurance chômage; d’ailleurs ceux qui développent ce sujet ne sont que rarement en recherche d’emploi…), indexation des retraites indécente (même pas le taux de l’inflation), culpabilisation des retraités qui spolient leurs enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants avec leur retraite indécente, la réforme des régimes spéciaux mais surtout pas celui de l’état, … etc. etc.
Parlons de l’élément déclencheur : Les énergies carbonées sont un poison pour la planète
En accord avec le mouvement des gilets jaunes qui expriment leur réprobation des taxes sur les carburants et beaucoup d’autres abus fiscaux, j’ai décidé de bloquer ce site pour raisons :
Dernière minute : les psychopathes du droit d’auteur ont encore frappé ! La vidéo ci-dessous présentant un projet hors normes a été retiré du site Youtube au motif qu’elle devait violer un droit d’auteur…
Par effet de cascade la vidéo présentée dans cet article n’est plus accessible.
On peut se demander quel droit d’auteur a été contourné lorsque Youtube met en ligne un reportage qui, à la base, est destiné à être visionné par le grand public sur Internet et quand la chaine TV productrice est financée à plus de 90% par l’état Français, c’est à dire le contribuable…
M’enfin “Dura lex, sed lex”…
En conclusion, je ne dirai qu’un mot : “Bof” !
Et afin que vous ne restiez pas sur votre faim, j’ai mis un nouveau lien vers une autre vidéo du même sujet. Dommage elle est un peu plus pédagogique et une peu moins reportage.
Si vous êtes allés à la Réunion vous avez très probablement pris la route du littoral qui vous emmène de Saint Denis à La Possession. Si vous l’avez emprunté récemment, vous avez pu contempler en parallèle de votre itinéraire le chantier titanesque de la NRL.
Kékséksà ? La NRL est l’acronyme de la Nouvelle Route du Littoral. Ce projet hors normes a pour but de remplacer l’ancienne route du littoral par une autoroute en pleine mer, car l’ancienne était à la fois sous la menace des éléments venus de la terre et de la mer. Bien sûr tout a été prévu pour résister à tous les assauts…
Allez hop un pt’it click sur le mulot et vous voilà transformé en expert des travaux de génie civil 😆
À la fin de la vidéo vous aurez probablement la possibilité d’en voir d’autres qui vous expliqueront les différentes techniques employées pour cet ouvrage (c’est la magie de Youtube). Certaines sont des premières mondiales.
SI vous empruntez l’ancienne route du littoral gardez quand-même un œil sur la route 😉
Ah, j’allais oublier, dans le reportage on vous parle de la barge nommée “Zourite”. Dans l’océan indien on appelle zourite les poulpes, ils entrent dans la composition de savoureux caris. La barge a ainsi reçu ce surnom à cause de ses nombreux pieds…
Ça y est, vous avez décidé de faire une randonnées dans une contrée lointaine, mais votre projet nécessite un hébergement dans un établissement (hôtel, gites, chambres d’hôtes, etc.).
Vous consultez donc un site de réservation en ligne, et, pour faire votre choix, après avoir regardé les photos, vous épluchez les commentaires des précédents voyageurs afin de vous faire une idée sur la qualité de l’établissement. Votre aventure commence à cet instant… 😈
Êtes vous sûrs que les commentaires soient honnêtes ? Vous pressentez une supercherie, mais vous n’arrivez pas à lever le doute. L’article suivant décrit les méandres de ce business florissant : CNET / Faux avis
Soyez quand-même rassurés il existe quand-même de bons hébergements et de vrais commentaires.
Faites de belles randonnées.
Aujourd’hui je suis triste. Triste parce qu’une bande d’abrutis ont assassiné une douzaine de personnes qui travaillaient dans un journal (sans compter les policiers qui tentaient de les protéger) dont les opinions ne leur convenaient pas ! En agissant ainsi ils démontrent que les idées, fussent-elles traduites sous forme de dessins, représentent une arme bien plus puissante et redoutable que les kalachnikovs.
J’ai une pensée émue pour ceux qui avaient choisi le rire pour faire réfléchir.
Justement, si l’on réfléchit, la situation de la photographie n’est pas si éloignée. Aujourd’hui on s’en prend à la liberté d’opinion de la presse, mais, en même temps, n’assiste t’on pas à des mouvements violents envers les expressions artistiques diverses (oeuvres vandalisées, pressions envers les organisateurs de manifestations, etc.) tout cela ayant pour but de museler les créateurs exprimant des idées contraires à celles des agresseurs, lesquels se réfugient toujours sous l’anonymat.
Bref le danger se présente sous un spectre plus large que l’actualité horrible ne le présente et le réduit. La libre pensée, même et surtout sous la forme des images ou de la photographie contrecarre les dictats assénés par ces bandits de grand chemin : il faut la détruire, même si pour cela les moyens les plus extrêmes doivent être employés. N’a t-on pas coutume de dire que lorsqu’on est à bout d’arguments, c’est la violence qui apparaît ?
Intolérable, inacceptable !
Il ont probablement perçu la puissance antagoniste des ces formes d’expression auprès des populations qu’ils tentent d’abrutir pour les maintenir en leur pouvoir. Alors, ils emploient les méthodes barbares qui avaient cours au moyen-âge.
Bien sûr il y a aussi les supporters du “ils l’ont bien cherché !” ou du “… y fallait bien s’y attendre !”. A ceux là je rappellerai ceci :
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les
plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés
par la Loi.
Article XI
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
Assemblée nationale, 1789
Oublier cela, c’est donner raison à ceux qui choisissent la terreur pour tenter de dominer des idées qui ne leur sont pas favorables, c’est donner raison aux assassins.
Aujourd’hui je suis triste, triste et en colère !
J’ai toujours ressenti une profonde frustration à la lecture d’un panneau ou d’un logo m’interdisant de photographier dans l’enceinte d’un musée ou d’une exposition. Cette frustration s’est même bruyamment manifestée lors de la visite d’un certain château des Milandes. A la lecture dudit panneau, bien en vue à côté de la caisse, je décidai de quitter ma petite famille pour la laisser poursuivre seule, n’étant pas par ailleurs persuadé de l’intérêt photographique des robinets en or…
A ces mots la caissière crut bon de me questionner sur la motivation de mon abandon. Au ton employé, je présumai qu’elle percevait dans mon attitude de refus une manifestation de rejet pour ce monument incontournable du patrimoine national.
Je lui expliquais que, ne pouvant y faire les photos souhaitées, je préférais ne pas participer à la visite.
La demoiselle insista en me faisant remarquer que des photos étaient en vente dans l’inévitable boutique située sur le parcours menant à la sortie de l’édifice. Elle reçut en retour une réponse d’un ton qui oscillait entre ironie et agacement “Je souhaite pouvoir rater mes photos moi-même” !
Par delà l’anecdote, je comprends la nécessité d’interdire les photographies à l’aide du flash. J’admets que les propriétés privées interdisent carrément les photographies au nom du droit à l’image des biens (et se réservent les bénéfices de leur vente). Mais je ne supporte absolument pas que les monuments nationaux pratiquent les mêmes interdits ! Enfin, pas tous.
En effet, voici des biens culturels, pour lesquels les acquisitions restaurations et entretiens, ont été financés en grande partie par le public qui les visite grâce à ces contributions tant critiquées : les impôts. Nous sommes donc tous co-propriétaires de ces chefs d’oeuvres que l’histoire et les générations précédentes nous ont légués. Eh bien, ces co-propriétaires n’ont pas le droit de photographier ce qui leur appartient, même en respectant certaines obligations de bon sens (flash interdit, on ne touche pas les objets, on n’ouvre pas les vitrines, etc.). Que diriez-vous si l’on vous interdisait de photographier votre jardin ?
Je soumet à votre pieuse lecture cet article du site “l’Atelier des icônes”. Les mécanismes d’appropriation intellectuelle et les dégâts collatéraux de ces interdits y sont, à mon sens, détaillés avec une excellente justesse. Mesdames, messieurs, par ici la lecture…
Mais là où l’on voit poindre un danger encore plus grand, c’est lorsque ces interdits touchent de plus en plus de domaines de la vie courante. Prenez, par exemple, le cas de quelques convives attablés dans un restaurant et photographiant les plats qu’ils s’apprêtent à consommer (et qu’ils payerons ultérieurement). Sans se forcer, le lecteur trouvera d’autres exemples…
A quand l’interdiction de photographier les poubelles dans une rue ? Faudra t-il, un jour, exhiber un permis de port d’arme pour avoir l’autorisation de photographier pour son plaisir ? Combien de temps encore la faculté de jouir de notre passion nous sera t-elle octroyée ?
Autant de questions dont je vous laisse le loisir et l’ironie de commenter 😉
Comme disait le chroniqueur : “je vous salue, nous vivons une époque moderne…”
Imaginez une société sans images, ou plutôt sans images représentant un humain. Par image j’entends aussi bien une photographie qu’une image au sens strict. Fini les musées avec les peintures des grand maîtres, fini les photographies de vos ancêtres, terminé les expositions de Doisneau, Depardon, Man Ray, etc. exit les publications montrant les grands sportifs (et les moins grands) en plein effort. Le 20 heures ressemblerai aux actualités radiophoniques et l’essentiel des programmes se limiterait aux aux reportages naturalistes. Les journaux et les revues ne seraient plus que des feuillets recouverts de caractères d’imprimerie ( Ceci n’enlèverai rien au talent de leurs rédacteurs. Remarquez comme je prends mes précautions, on ne sait jamais… 🙂 )
Le droit à l’image (le droit de toute personne physique à disposer de son image) est parfois, et de plus en plus, interprété de manière rigoriste par certaines personnes se trouvant involontairement dans le champ d’une prise de vue. A ce propos je n’ai pu m’empêcher d’avoir
un sourire amer à la lecture d’un article de M.Pierre Grave paru dans la revue Réponses Photo. Son témoignage est sans appel : nous vivons dans une société de plus en plus schizophrène ! Avec l’autorisation de l’auteur, je me permet de reproduire son témoignage ici :