Emporter son appareil photo en randonnée nécessite toujours un compromis pour le porteur du sac à dos. Il faut à la fois y loger quelques effets de rechange, de la nourriture et boisson, quelques accessoires de première nécessité et… l’appareil photo.
Suivant le degré de maîtrise photographique de son propriétaire, le matériel nécessaire peut vite représenter un surplus de poids non négligeable. En plus il convient de protéger l’ensemble de la pluie, des chocs sans pour autant nuire à un accès rapide.
Mes recherches du sac à dos idéal sur Internet se sont toujours soldées par un échec. Soit le sac possédait un compartiment photographique adapté mais son compartiment vie (quand il était existant) ne permettait même pas d’emporter un malheureux casse-croûte, soit le rangement du matériel photographique était anecdotique…
Ça y est les vacances sont arrivées. Vous voilà en train de préparer vos bagages et parmi ceux-ci votre appareil photo numérique.
Toujours soucieux de ne pas perdre une seule image de votre périple, vous vous mettez en chasse d’une carte mémoire supplémentaire. Votre moteur de recherche préféré vous déniche le modèle désiré à un prix défiant toute concurrence. Vous voici prêt à cliquer sur la bonne affaire. Mais êtes vous sûr de faire une bonne affaire ? Attention ! Les offres à bas prix cachent souvent des contrefaçons avec leur corollaire : des performances sans rapport avec le modèle convoité.
Pour ne pas vous faire piéger, lisez donc cet article de Les Numériques. Un homme averti en vaut…
Bonne lecture et soyez vigilants lors de vos achats.
J’ai toujours ressenti une profonde frustration à la lecture d’un panneau ou d’un logo m’interdisant de photographier dans l’enceinte d’un musée ou d’une exposition. Cette frustration s’est même bruyamment manifestée lors de la visite d’un certain château des Milandes. A la lecture dudit panneau, bien en vue à côté de la caisse, je décidai de quitter ma petite famille pour la laisser poursuivre seule, n’étant pas par ailleurs persuadé de l’intérêt photographique des robinets en or…
A ces mots la caissière crut bon de me questionner sur la motivation de mon abandon. Au ton employé, je présumai qu’elle percevait dans mon attitude de refus une manifestation de rejet pour ce monument incontournable du patrimoine national.
Je lui expliquais que, ne pouvant y faire les photos souhaitées, je préférais ne pas participer à la visite.
La demoiselle insista en me faisant remarquer que des photos étaient en vente dans l’inévitable boutique située sur le parcours menant à la sortie de l’édifice. Elle reçut en retour une réponse d’un ton qui oscillait entre ironie et agacement “Je souhaite pouvoir rater mes photos moi-même” !
Par delà l’anecdote, je comprends la nécessité d’interdire les photographies à l’aide du flash. J’admets que les propriétés privées interdisent carrément les photographies au nom du droit à l’image des biens (et se réservent les bénéfices de leur vente). Mais je ne supporte absolument pas que les monuments nationaux pratiquent les mêmes interdits ! Enfin, pas tous.
En effet, voici des biens culturels, pour lesquels les acquisitions restaurations et entretiens, ont été financés en grande partie par le public qui les visite grâce à ces contributions tant critiquées : les impôts. Nous sommes donc tous co-propriétaires de ces chefs d’oeuvres que l’histoire et les générations précédentes nous ont légués. Eh bien, ces co-propriétaires n’ont pas le droit de photographier ce qui leur appartient, même en respectant certaines obligations de bon sens (flash interdit, on ne touche pas les objets, on n’ouvre pas les vitrines, etc.). Que diriez-vous si l’on vous interdisait de photographier votre jardin ?
Je soumet à votre pieuse lecture cet article du site “l’Atelier des icônes”. Les mécanismes d’appropriation intellectuelle et les dégâts collatéraux de ces interdits y sont, à mon sens, détaillés avec une excellente justesse. Mesdames, messieurs, par ici la lecture…
Mais là où l’on voit poindre un danger encore plus grand, c’est lorsque ces interdits touchent de plus en plus de domaines de la vie courante. Prenez, par exemple, le cas de quelques convives attablés dans un restaurant et photographiant les plats qu’ils s’apprêtent à consommer (et qu’ils payerons ultérieurement). Sans se forcer, le lecteur trouvera d’autres exemples…
A quand l’interdiction de photographier les poubelles dans une rue ? Faudra t-il, un jour, exhiber un permis de port d’arme pour avoir l’autorisation de photographier pour son plaisir ? Combien de temps encore la faculté de jouir de notre passion nous sera t-elle octroyée ?
Autant de questions dont je vous laisse le loisir et l’ironie de commenter 😉
Comme disait le chroniqueur : “je vous salue, nous vivons une époque moderne…”
Imaginez une société sans images, ou plutôt sans images représentant un humain. Par image j’entends aussi bien une photographie qu’une image au sens strict. Fini les musées avec les peintures des grand maîtres, fini les photographies de vos ancêtres, terminé les expositions de Doisneau, Depardon, Man Ray, etc. exit les publications montrant les grands sportifs (et les moins grands) en plein effort. Le 20 heures ressemblerai aux actualités radiophoniques et l’essentiel des programmes se limiterait aux aux reportages naturalistes. Les journaux et les revues ne seraient plus que des feuillets recouverts de caractères d’imprimerie ( Ceci n’enlèverai rien au talent de leurs rédacteurs. Remarquez comme je prends mes précautions, on ne sait jamais… 🙂 )
Le droit à l’image (le droit de toute personne physique à disposer de son image) est parfois, et de plus en plus, interprété de manière rigoriste par certaines personnes se trouvant involontairement dans le champ d’une prise de vue. A ce propos je n’ai pu m’empêcher d’avoir
un sourire amer à la lecture d’un article de M.Pierre Grave paru dans la revue Réponses Photo. Son témoignage est sans appel : nous vivons dans une société de plus en plus schizophrène ! Avec l’autorisation de l’auteur, je me permet de reproduire son témoignage ici :
Plus pour le plaisir de la technique que pour l’utilité réelle (de nos jours), je mets en ligne une très vieille réalisation électronique.
Peut-être que certains l’utiliseront encore ? Pour ma part j’étais resté au diaporama “cut”. Le fondu-enchaîné était à l’étude, mais j’ai été rattrapé par le tout numérique. Alors j’ai reposé mon fer à souder…
Ne rigolez pas ! Il fut une époque où réaliser un tel diaporama était le nec plus ultra.
Si le vintage vous amuse, c’est par ici SDA-01.
Il existe encore des sites traitant de la projection de diapositives…
Lors de mes séances de labo photo (les moins de 20 ans ne peuvent pas comprendre), au milieu des vapeurs d’hyposulfites, il m’est souvent arrivé de pester contre ce minuteur de cuisine qui me servait de compte-pose. Un beau jour, pris d’impatience, et aussi un peu d’inconscience, j’ai décidé de monter moi-même un compte-pose numérique.
J’ai donc abandonné révélateurs, bains d’arrêt, fixateurs, papiers… pour un logiciel de CAO, puis un peu plus tard le fer à souder.
N’étant pas un expert du logiciel, j’ai même fait appel à un copain mi-geek, mi-hacker (de l’époque) lequel m’a pondu le firmware à ses moments perdus. Nous avons recyclé un célèbre µ-processeur (6805) devenu obsolète à cause d’une célèbre chaîne de télévision 🙂
A cette époque on voyait déjà les premiers appareils photo numériques révolutionner le flux de production photographique. Le mouvement était en marche; j’allais y succomber…
Peu à peu cette technique a fait place au tout numérique. Seuls quelques passionnés pratiquent encore le développement en chambre noire. Ce noyau dur des amateurs de photographie argentique peut être intéressé par cette réalisation. Je leur propose donc gratuitement le dossier de fabrication, à la seule et unique condition qu’ils ne l’utilisent pas à des fins commerciales. L’Open Source du hardware en somme.
Voici ce que cela a donné.
Un dernier message : si d’aventure vous réalisiez ce compte-pose, écrivez moi un petit mot avec quelques photos. Ca fait toujours plaisir.
Ça y est ! En fait de premier article, se sont les premières galeries photo qui apparaissent.
Une petite visite ?