Nostalgie quand tu nous tiens…

Nostalgie quand tu nous tiens…

Nostalgie quand tu nous tiens…

En parcourant quelques pages WEB je suis “tombé” sur quelques ouvrages anciens qui m’ont remémoré mes tout débuts en électronique.
Un jour de mes 11 ans, ma mère m’emmena voir une manifestation qui n’existe plus pour cause d’accident : les 6 heures motonautiques de Paris.

Cette manifestation consistait en une course d’endurance de racers sur la seine; elle était entourée d’une multitude de stands présentant les activités d’un grand nombre d’associations. Parmi elles, mon attention avait été attirée par le stand de la LMO (Ligue Maritime et d’Outre-Mer) lequel présentait un petit bassin en eau dans lequel évoluait une maquette de bateau radiocommandé. Les visiteurs pouvaient (tour à tour) commander la maquette navigante. La séduction fut immédiate ! De là partit un long chemin qui allait aboutir à ma carrière d’électronicien.

Les programmes scolaires de l’époque ne réservant pas beaucoup de place à l’électronique, conséquence : le peu d’argent de poche que je recevais (en fonction de mes résultats scolaires) fut aussitôt investi dans un ouvrage devenu mythique “plans de télécommande de modèles réduits” de M. Charles Pepin et aussi un autre ouvrage de référence “La radio, mais c’est très simple” (oui, c’est ce qu’on vous dit au début 😆 )…

Emetteur de radiocomande à lampe.

Le noël suivant le père-noël m’avait apporté les composants nécessaire à la réalisation d’un ensemble de radiocommande. Il faut dire qu’à l’époque il n’existait pas de produits finis pour ces activités. Il fallait se débrouiller par ses propres moyens…

Récepteur de radiocommande à lampes

Puis, vint ensuite une maquette de bateau, là aussi à construire de A à Z. Une fois l’ensemble réalisé, les premiers essais “à la mer” (comme disent les vrais marins) eurent lieu dans la baignoire paternelle. Cela faillit tourner à la catastrophe comme le Titanic 😆 . Pensez donc : un ensemble de radiocommande pesant près de plusieurs kilos dans une malheureuse maquette de 70 cm. En effet l’alimentation des tubes électroniques nécessitait des piles de 90V pour la haute tension et 1,5 V pour chauffer les filaments, ce qui avait une influence non négligeable sur le poids du bateau compte tenu de celui des modèles de piles nécessaires. Inutile de vous dire que la maquette n’a jamais navigué. Mais loin de me décourager, je me suis mis ensuite à expérimenter les premiers transistors (OC70, OC71, AF115, etc.) que le quincaillier du quartier me vendait avec une marge importante…

Trop tard ! La graine était plantée. En germant elle allait donner ce débile qui a passé sa vie (professionnelle et amateur) à martyriser les composants électroniques de toutes sortes au fur et à mesure de leur apparition.

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