Le site AEROBUZZ signale que le Conseil de Défense Ecologique a décidé de supprimer les balises V.OR. pour faciliter l’implantation d’éoliennes…! À l’heure où se pose la question des redondances de la navigation par satellites et compte-tenu des frais de modification des aéronefs (un simple GPS ne suffira plus) ces démantèlements annoncés provoquent des réactions “très contrastées”.
Certes le V.O.R. aura fait les beaux jours de la radionavigation depuis sa création et jusqu’à ce jour. Mais les progrès de la navigation par satellites couplée aux possibilité de calcul des FMS ont fini par le supplanter parmi les compagnies aériennes, sans toutefois le faire complètement disparaître. Cependant, compte tenu des coûts d’équipement, beaucoup d’aéronefs (particuliers et aéroclubs) ne pourront s’offrir le luxe d’une rénovation.
Reste encore le problème de la sécurité : pour revendiquer une navigation IFR les aéronefs doivent être équipés de deux (x 2) équipements de radionavigation pour assurer une redondance; ce qui augmente encore plus le budget.
La décision s’appuie sur le fait que les pales des éoliennes en rotation perturbent le rayonnement des balises V.O.R. et que, par conséquent, les servitudes aéronautiques interdisent leur implantation dans un rayon de
Dans un précédent article j’ai exposé les principes de fonctionnement du GPS. La lecture de ces pages ayant inspiré plusieurs lecteurs, je reçois de plus en plus de demandes de renseignements à ce propos, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Parmi ceux-ci il en est qui souhaitent réaliser une maquette ou une simulation sur MATLAB (TP scolaire ou simple curiosité peu importe); nombreux sont ceux qui peinent à comprendre le principe et le fonctionnement d’un étage essentiel des récepteurs : le corrélateur.
Je mets en garde les amateurs, la compréhension de cet étage nécessite des connaissances électroniques et mathématiques approfondies.
Je n’ai pas l’intention de développer ici un cours magistral sur ce sujet. Mais, pour faciliter la tâche à ceux qui s’en sentent l’énergie, je vous propose ci-dessous quelques liens
Ceux parmi-vous qui êtes, comme moi, allés voir ce petit coin de France qu’est l’île de la Réunion avant 1999, n’ont pas manqué de remarquer ce gigantesque pylône haubané plus haut que la tour Eiffel, près de Saint Paul, au lieu dit “La plaine Chabrier”. Les réunionnais leur ont certainement dit “c’est l’antenne OMEGA”.
À la question “à quoi çà sert ?” et selon le niveau de connaissance de votre interlocuteur, on vous a peut-être répondu “c’est pour les bateaux !”.
Vous voilà bien avancés. En fait l’OMEGA était un système de radionavigation dont la couverture était mondiale. Elle permettait aux bateaux, sous-marins et avions de connaître leur position avec une précision acceptable presque partout dans le monde.
Mais depuis on a inventé le GPS, lequel a sonné le glas de pas mal d’autres moyens de radionavigation.
Mais comment s’y prenait-on pour couvrir la terre entière sans satellites ? Allez, hop ! Un t’it cours, c’est par ici…
Si vous aimez les anecdotes aéronautiques authentiques, voici quelques lignes écrites par un ancien de la Sté CROUZET.
Encore un truc pour les militaires allez vous me dire; et vous aurez raison. À l’origine le TACAN a été inventé pour permettre le ralliement des aéronefs aux portes-avions de l’US NAVY.
Sa précision, pour l’époque, l’a finalement fait adopter par presque tout ce qui vole, même les civils, c’est dire si ses qualités sont reconnues.
Comme beaucoup d’autres moyens de radionavigation, le TACAN a été développé au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais son impulsion définitive fut motivée par les besoins en radionavigation au cours de la guerre de Corée.
Ce standard mondial s’est finalement imposé dans toutes les armées modernes grâce à sa capacité de mise en oeuvre rapide et cela sous toutes les latitudes. Son heure de gloire s’est prolongée jusqu’à l’arrivée du GPS.
Après quelques temps passés à rassembler les données nécessaires à la rédaction d’un article sur le D.M.E., voici une nouvelle page décrivant les principes de ce moyen de radionavigation.
La connaissance des distances par rapport à certaines références terrestres permet, en complément des informations d’azimut du même point, de déduire la position de l’aéronef en coordonnées polaires.
Pour réaliser ce challenge le D.M.E. (Distance Measuring Equipement) a été créé.
Voici quelques temps que mes pages dédiées à la radionavigation ne proposaient guère de nouveautés. Il y avait comme du relâchement…
Eh-bien voici une petite dernière consacrée à la navigation hyperbolique à l’aide du DECCA, et non du chocolat d’une marque bien connue 😆 .
Peu utilisé dans l’aéronautique, ce système a fait le bonheur de nombreux professionnels de la mer avant d’être supplanté par le G.P.S.
Encore aujourd’hui ses supporters militent pour faire que ce système soit considéré comme secours du G.P.S. au cas où ce dernier viendrai à faire défaut.
Après pas mal de recherches, pas toujours évidentes, votre serviteur s’est mis au clavier pour vous rédiger ces quelques pages.
Bonne lecture.
Je vous l’avais annoncé dans mon post précédent, de nouvelles pages arrivent pour décrire quelques systèmes de radionavigation anciens.
Un article décrivant le premier système de radionavigation hyperbolique vient d’être mis en ligne : le LORAN, né au cours de la seconde guerre mondiale. Il préfigure de nombreux autres systèmes ayant une ambition, assurer une couverture mondiale.
Cet objectif fut complètement atteint par la suite avec le système OMEGA.
Mais, patience, le tour de sa description viendra… En attendant commençons par le début de l’histoire.
Suivant les circonstances de la randonnée on entend souvent cette question “comment faisait-on avant le G.P.S. ?”. Parfois posée sur un ton d’agacement pour moquer son interlocuteur qui peine à mettre en marche son e-bidule, parfois posée innocemment par les moins de 20 ans qui n’ont pas connu l’époque de la P60, du guide de la route et de la carte I.G.N.
Ils s’écrieront quand on leur parlera de la boussole “Waahhh ! La loose !”.
Ya plus d’respect j’vous dis 😀
Bien sûr que la carte et la boussole ont permis à beaucoup d’entre-nous de faire des belles balades ou d’emprunter des itinéraires remarquables. Mais beaucoup ignorent comment les avions et les bateaux s’y prenaient pour se localiser sur le globe terrestre.
Pour les curieux, visitez ces quelques pages et vous verrez que la hi-tech a commencé bien avant nos smartphones 😉
Quelques pages sont disponibles, d’autres sont en cours de rédaction, elles seront progressivement mises en ligne : patience.